Le taux d’incidence reste en effet élevé avec 293,7/100 000 habitants ainsi que le taux de positivité avec 6.1%. Douze patients sont toujours hospitalisés au CH Louis Constant Fleming, dont un sous assistance respiratoire. Sur la période de la dernière semaine du mois de mai, deux décès sont à déplorer, un survenu au CH de Saint-Martin, le second étant une personne qui avait été évacuée vers le CHU de Guadeloupe. Un nouveau décès a été à déplorer lundi 1er juin, une personne âgée de 82 ans.
Le territoire de Saint-Martin compte à ce jour et depuis le début de la pandémie, 18 personnes résidentes décédées des suites du virus. Enfin, toujours pour cette dernière semaine de mai, 5 patients ont du être évacuées vers la Guadeloupe pour y être soignés en urgence.
A ce stade, l’ARS rappelle « qu’il est important de bien comprendre que nous formons une chaîne de protection et que le relâchement de certains favorise la diffusion avec des conséquences lourdes pour les plus fragiles (…). Le virus en mutation, présent sur le territoire, est réputé pour sa diffusion plus rapide. Il est par conséquent encore plus important de redoubler d’attention dans l’application des gestes barrières en se tenant à 2 mètres au lieu de 1 mètre, en respectant les consignes d’isolement portées à 10 jours pour le variant anglais et en portant des masques des masques (...)».

 

 

Ouvert depuis maintenant un mois, le vaccinodrome installé pour recevoir une capacité d’environ 400 personnes par jour, n’a quasi-jamais dépassé quotidiennement le cap des 80 personnes à venir se faire vacciner.
Le bilan de personnes vaccinées à Saint-Martin à la date du 2 juin reste faible comparativement à l’île sœur : 6 176 personnes ont reçu leur première injection et 3 088 personnes ont reçu leur deuxième injection, ce qui représente 22, 64% de primo-vaccinés et moins de 12% de personnes entièrement vaccinées (par rapport à la population vaccinable estimée à 26800 personnes). A Saint-Barthélemy, le taux de la population adulte vaccinée est estimé à 57.26% (4 850 personnes ont reçu leur première injection et 3 148 personnes ont reçu leur deuxième injection).
Pour mémoire, le vaccinodrome est ouvert du lundi au samedi, de 8h à 16h et toute personne âgée de plus de 18 ans, disposant d’un justificatif de résidence à Saint-Martin (facture électricité, eau, téléphone…) ou d’une carte Vitale est invitée à se présenter, quand elle le souhaite (pas de rendez-vous), pour bénéficier d’une vaccination (l’opération prend une vingtaine de minutes, entre les démarches administratives, l’injection et la surveillance).

 

 

Les fausses rumeurs relatives à un imminent couvre-feu généralisé, à l’arrivée massive de militaires ayant pour mission d’obliger à la vaccination, et au fait que les personnes actuellement hospitalisées seraient des personnes vaccinées ont été diffusées sur les réseaux sociaux en ce début de semaine. La préfecture a immédiatement démenti ces allégations mensongères et a indiqué que la personne qui en était à l’origine a été identifiée par les forces de sécurité auprès desquelles il a reconnu avoir menti. Des poursuites à son encontre seront engagées. Dans son communiqué venant démentir ces fausses informations, la préfecture précise que « les militaires arrivés récemment à Saint Martin sont ceux du service de santé des armées (5) venus renforcer les équipes de la Croix rouge sur le centre de vaccination et les militaires prépositionnés pour la saison cyclonique (12).
Le Ministère de l’Outre-mer pas plus que la Préfecture de Saint-Barthélemy et de SaintMartin, ne disposent de plan prévu pour l’évolution des mesures dans les prochaines semaines. Les seules données guidant l’action de l’État sont le niveau d’occupation des lits à l’hôpital, le nombre de formes graves et de décès liés au Covid, le nombre de nouveaux cas Saint-Martin par semaine et le taux de positivité ».