POURQUOI AVOIR CHOISI DE FAIRE UNE ACTION SUR SAINT-MARTIN ?

Déjà, j’aime beaucoup Saint-Martin et cette île me tient à cœur. Je me sens toujours bien quand j’y suis. Ensuite, Saint-Martin a été touchée par Irma, et toute la Caraïbe est sensible au changement climatique et je pense qu’il y a un travail à faire. Beaucoup de jeunes sont en demande d’emploi, mais aussi de formation. On devait faire quelque chose avec une association de Saint-Martin et finalement ça ne s’est pas fait. Quand il y a eu l’appel à projets de la Fondation Groupe EDF, j’ai eu l’idée de mettre en place un projet pour Saint-Martin, puisque j’ai un centre de formation et que je suis en capacité de proposer une formation qui sera adaptée au territoire, notamment par rapport à la problématique du territoire.

CETTE FORMATION VA CONCERNER DES PERSONNES DE SAINT-MARTIN, DE GUADELOUPE… ?
ET COMMENT VA-T-ELLE ÊTRE MISE EN PLACE ?

Ce seront des saint-martinois. Je forme un certain nombre de personnes sur un territoire et ensuite je passe à un autre territoire. Je suis en train d’étudier comment mettre ça en place sur le plan juridique. C’est pour cela que je dois aller à Saint-Martin pour prendre des contacts et comprendre comment je peux concrétiser ce projet-là.

EN QUOI VA CONSISTER CE TRAVAIL À SAINT-MARTIN ET COMMENT VONT ÊTRE RECRUTÉS CES JEUNES ?

Les personnes seront guides du littoral. On appelle ça aussi brigade verte ou brigade du littoral. Le travail du guide sera non seulement d’entretenir, de nettoyer, mais aussi de répondre à des problématiques liées aux sargasses, de pouvoir faire des animations, des actions de sensibilisation avec des écoles ou tout autre type de public. C’est le guide qui va valoriser le littoral et qui sera en lien avec différentes instances, que ce soit la Collectivité, le Conservatoire du littoral, la Réserve Naturelle… Le recrutement se fera à travers le Pôle Emploi de Saint-Martin.

QUE VEUT DIRE KANAWA ?

A l’époque les indiens Caraïbes naviguaient sur des pirogues appelées Kanawa et ils se déplaçaient d’île en île grâce à ce moyen de navigation. La connaissance que nous avons acquise en menant des actions sur le littoral guadeloupéen, nous allons la transposer et l’essaimer sur Saint-Martin, mais nous voudrions aussi le faire sur d’autres territoires, d’où le nom de Kanawa.