Exercice toujours difficile que de parler d’un spectacle, un peu pour donner envie, pas trop pour ne pas tout dévoiler, suffisamment pour être crédible. La chose est cependant un peu facilitée cette fois-ci car la pièce fût un succès du Festival d’Avignon en 2019, puis plébiscitée par les spectateurs cette année lors de la vingtaine de dates à travers l’hexagone … en novembre quatre dates sont programmées à Saint-Martin !

 

 

Aurélie Colin était danseuse au Lido, Romain Fleury était rugbyman, elle voulait être prof, il voulait s’orienter vers la banque, ils avaient tous deux la passion de la scène et du théâtre. La rencontre s’est faite sur les planches, il jouait une opérette, elle était sa chorégraphe, il ne l'a plus quittée. Romain a démarré sa carrière de comédien au Cours Florent. Audrey Duputié aussi, et c’est là qu’ils se sont rencontrés. Anthony Machinaux, l’auteur de la pièce, lui aussi croise la route de Romain Fleury avec qui il assure désormais la mise en scène. Des histoires de rencontres, d’amitiés, un peu à la Lelouch … on se croise, on se perd, on se retrouve. Tout cela n’est pas sans rapport avec la pièce. Car incontestablement l’alchimie se fait, tous ensemble ils s’amusent, c’est communicatif aux répétitions, alors on imagine lors des représentations !

 

 

En se regardant dans le miroir un matin, Julien se rend compte qu’il est devenu… Julia ! Réflexe légitime, il se précipite chez Maxime, son ami de toujours. Premier challenge, convaincre Maxime que dans ce corps de rêve c’est bien lui, son meilleur pote, puis gérer le boulot, le quotidien. Inutile d’imaginer la suite, car elle réservera bien des surprises. Romain est Maxime, Aurélie est Julien, enfin Julia et ils sont habités par leur personnage !
C’est bien sûr une comédie de boulevard, drôle, pleine de rebondissements, mais en filigranes quelques faits de sociétés transparaissent comme l’homosexualités (transsexualité ?), le rapport à l’autre, l’apparence... sans jamais être caricatural. Fous rires en perspectives entrecoupés de quelques petits temps suspendus.

 

 

Et si la fiction devenait réalité, est ce que changer de corps serait un défi que vous relèveriez ?
Aurélie : une journée, mais pas plus !
Romain : ah oui, pour voir !
Plus sérieusement, lorsque l’on demande aux deux comédiens une bonne raison d’aller voir la pièce, la réponse fuse à l’unisson : « on a envie de faire rire les gens pour qu’ils s’évadent un peu ».
« Hier encore j’étais un homme » - Représentations : vendredis 6 et 13 novembre, samedis 7 et 14 novembre à 19h30 au théâtre La Chapelle à la Baie Orientale. Prix des places : adultes 25 €, moins de 12 ans 20 €. Infos et billetterie : www.theatresxm.fr. Attention : afin de respecter les mesures sanitaires en vigueur, le port du masque est obligatoire durant toute la représentation et le public est invité à se présenter à l’entrée du théâtre par groupe de six personnes maximum (afin de respecter la distanciation à l’intérieur).