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Solidarité : Ras-le-bol au Manteau de Saint-Martin

03 May 2017

C’est une agression qui a eu lieu dimanche matin, au cours de la distribution quotidienne des petits déjeuners, qui a fait déborder la coupe.  Les dix salariés, dont la directrice, exercent leur droit de retrait et ne sont plus sur site.

Dimanche matin, pendant la distribution des petits déjeuners, une énième agression a eu lieu entre l’un des bénéficiaires du manteau et un ex-bénéficiaire, qui avait déjà été exclu du dispositif pour son comportement d’agressivité. Ce dernier a tenté de dérober des bouteilles de jus d’orange, et l’un des bénéficiaires a sorti un couteau de sa poche, pour l’en dissuader. L’assistante sociale qui a tenté de s’interposer s’est vue mise en danger par l’homme qui l’a poursuivie en la menaçant avec son couteau.  L’homme, souffrant vraisemblablement de troubles psychiatriques, représenterait un danger pour l’ensemble de la communauté et pour les travailleurs sociaux.
« La coupe était déjà pleine, et cette ultime agression est venue la faire déborder », explique Audrey Gil, directrice du Manteau de Saint-Martin. « Il y a des mois que nous demandons des moyens supplémentaires pour pouvoir faire notre travail correctement, et personne ne nous entend, ni  ne nous écoute », rajoute-t-elle..

Aucun salarié sur le site tant que l’individu ne sera pas arrêté

En exerçant leur droit de retrait, les dix salariés ne sont plus sur leur lieu de travail depuis dimanche. Les bénéficiaires hébergées, des femmes,  sont quant à elles présentes sur le site. Les travailleurs sociaux demandent pour venir retravailler, l’arrestation de l’individu en cause pour son placement dans un institut spécialisé. Ils sollicitent également les services de l’Etat et ceux de la Collectivité afin que des travaux soient entrepris pour sécuriser les locaux, qui sont, selon la directrice « une vraie passoire ». Une demande faite depuis plusieurs mois déjà. Enfin, et pour pouvoir continuer à travailler sans devoir faire face quotidiennement à ces diverses agressions, les travailleurs sociaux requièrent la présence d’un agent de sécurité dans l’établissement.
Les services de la Préfecture et de la Collectivité ont pour l’heure été informés de ce droit de retrait. Les salariés du Manteau de Saint-Martin sont dans l’attente des réponses qui le seront apportées.

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