Les restaurants BZH, Oasis, Quai West et Petit pause, mais aussi l’épicerie Bred & Butter ouverte 7 jours sur 7, contribuent d’ores et déjà à l’animation de la vie des résidents de ce petit bout de territoire qui s’estiment plutôt privilégiés. Restait à faire revenir les touristes. Là aussi les choses vont pouvoir peu à peu revenir à la normale, et après l’hôtel Colombus, qui accueillait surtout les gendarmes jusqu’à présent, la reprise de l’activité des Balcons d’Oyster Pont devrait encourager le retour des touristes. 

LES BALCONS D’OYSTER POND

Classée trois étoiles en résidence de tourisme depuis 2012, les Balcons d’Oyster Pond fonctionnent en copropriété, comme le feu Club Orient. Douze propriétaires se partagent habituellement les dix-neuf bungalows de cette résidence hôtelière gérée par Carine et David Poret depuis 2000. Ils profitent de ce havre de paix une partie de l’année et mettent leurs bungalows en location saisonnière le reste du temps.

Aujourd’hui treize d’entre eux ont d’ores et déjà été rénovés, deux supplémentaires devraient être terminés d’ici une petite semaine et la fin de chantier est programmée courant décembre pour les quatre restants. Mais l’impatience des propriétaires et des clients habitués à incité Carine et David à ouvrir les bungalows au fur et à mesure malgré les travaux toujours en cours. Tout devrait cependant être terminé pour les fêtes de fin d’année.

UNE RÉSIDENCE DE CHARME

Chaque studio ou suite dispose d’une terrasse spacieuse avec barbecue, d’une cuisine entièrement équipée à l’intérieur et certains ont une mezzanine permettant l’accueil des familles. Les travaux ont permis de rénover entièrement chaque bungalow, d’installer des cuisines neuves et d’apporter quelques améliorations comme une meilleure isolation des plafonds pour éviter toute déperdition d’énergie.

Et si la résidence a été entièrement relookée, avec de nouvelles couleurs et une déco plus tendance et différente pour chaque bungalow, elle a conservé tout son charme et son esprit familial et décontracté. Fin décembre, le site internet de la résidence hôtelière permettra de visualiser à 360°C chacun d’entre eux.

UNE MARINA TOUJOURS SINISTRÉE

Les réservations se font d’une année sur l’autre bien souvent, voire deux ans à l’avance et sont quasi bouclées pour la période des fêtes. Le mois de février affiche déjà complet. Ce sont les fidèles de la première heure qui attendaient de pouvoir revenir à Saint-Martin. Mais, selon Carine Porter, il est difficile à l’heure actuelle de pouvoir ouvrir les réservations à une nouvelle clientèle qui pourrait être déçue de son séjour. 

En effet, la résidence surplombe la marina qui est, elle, toujours à l’abandon. Le Captain Oliver, le Dinghy Dock qui ont fait la réputation du lieu sont toujours dans un état « post Irma », tout comme les pontons et les épaves de bateaux restés figés à la même place. 

Une problématique due à la situation même de la marina, entre partie française et hollandaise, qui semble loin d’être solutionnée. Mais c’est là un autre sujet…