Selon le dernier bilan émis le 6 décembre par l’ARS, 155 cas actifs étaient recensés en partie française, soit 72 cas supplémentaires en une semaine, portant le total cumulé à 874 cas positifs depuis le début de la pandémie. Parmi ces cas actifs, 6 patients étaient hospitalisés. Les indicateurs bien au-dessus des seuils d’alerte confirment à nouveau une circulation très active sur le territoire. L’ARS indique “qu’il faut absolument redoubler de vigilance, d’autant que le taux d’incidence le plus élevé concernait au 29 novembre dernier les 15-44 ans (309/100 000 habitants) et que ce sont les 20-30 ans qui enregistrent le taux d’incidence le plus élevé : 398,47/100 000 habitants. Toutes les tranches d’âge sont impactées, notamment les 50-60 qui passent à 209.5/100 000 habitants, contre 20.95 la semaine précédente ou encore les 60-70 ans dont le taux d’incidence à cette même date était 208.47/100 00 habitants.
Côté sud de l’île, les autorités recensaient le 12 décembre dernier 131 cas actifs dont 15 nouveaux cas quotidiennement, portant à 1232 le cumul de cas, alors que la moyenne avait été rétablie à 5 cas par jour. Ce sont donc 3 fois plus de cas recensés par jour. 6 personnes également étaient hospitalisées à cette date au Sint Maarten Medical Center (SMMC).
Pour rappel, l’île entière deplore 40 décès au total, 14 décès dont 2 résidents de Sint Maarten au nord et 26 décès au sud.
Une recrudescence qui alarme les autorités à l’approche de cette période de fin d’année et des festivities qui l’accompagnent.

Le ministre de la Santé publique, du Développement social et du Travail (VSA) de Sint Maarten, Richard Panneflek, informait que cette recrudescence pourrait être expliquée par des clusters qui se formeraient au cours des animations nocturnes.
Il exhorte fermement la population à rester vigilante afin que les autorités n’aient pas à devoir reprendre des mesures plus drastiques telles qu’un reconfinement.