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Les parents d’élèves obtiennent un gage de bienveillance de la part des équipes éducatives

Les parents d’élèves obtiennent un gage de bienveillance de la part des équipes éducatives

10 March 2021
Vendredi dernier, une délégation de 5 parents d’élèves a été une nouvelle fois reçue par le vice-recteur Michel Sanz qui s’est engagé à faire observer une bienveillance par les enseignants et l’ensemble des équipes éducatives, dans le cadre de cette mesure d’obligation du port du masque par les enfants, dès 6 ans.
 
A l’appel du « collectif parents Saint-Martin Saint-Barthélemy », un second rassemblement était organisé vendredi matin devant les services de l’Education à Marigot. Selon les organisateurs, ce sont en tout près de 350 personnes qui ont répondu présents, environ 150 à Saint-Martin, ils étaient près de 200 à Saint-Barthélemy. Le préfet délégué Serge Gouteyron leur ayant déjà indiqué mardi de la semaine dernière qu’il n’était pas en mesure de déroger à ce décret national pour les territoires des Iles du Nord, les parents d’élèves souhaitaient obtenir de la part du vice-recteur, l’assurance que les enfants ne seraient ni punis, ni exclus, en cas de mauvaise manipulation dans le port du masque. Et ni radiés jusqu’à la fin de l’année scolaire si les parents faisaient le choix de faire eux-mêmes l’instruction de leur enfant à la maison pendant toute cette période ou la mesure devra courir.
 
Une directive devrait être adressée aux écoles
 
Le vice-recteur Michel Sanz, accompagné du médecin scolaire, a reçu la délégation composée de 5 personnes, représentant les écoles publiques Elie Gibs et Amélie Leydet, et les écoles privées Jean de la Fontaine, Happy School et Au bord de l'eau et porte-parole pour l'ensemble des parents d'élèves des écoles. Un entretien qui s’est tenu pendant près de 2 heures, à l’issue duquel les parents d’élèves se sont déclarés satisfaits de l’écoute de la part de Michel Sanz, regrettant toutefois qu’aucune solution intermédiaire n’ait pu être trouvée, ne laissant d’autre choix que de faire porter le masque à son enfant ou de faire « l’instruction à la maison ». A l’issue de cet entretien, les parents diffusaient un communiqué dans lequel ils inscrivaient leurs requêtes : « Nous avons sollicité de la part du vice-recteur qu’il use de ses prérogatives pour améliorer les conditions de scolarisation de nos enfants. Car si le rectorat n’est pas compétent pour décider des mesures issues d’un décret gouvernemental, il a en revanche le pouvoir de décider et d’agir sur les conditions de sa mise en œuvre », indiquaient-ils. Ainsi, les parents ont-ils insisté pour que les Services de l’Education « s’assurent de la nécessaire bienveillance du corps enseignant, notamment dans la mise en application du décret visant au port du masque obligatoire à l’école. » Michel Sanz leur aurait assuré à ce sujet « qu’une note aux directions d’établissement et enseignants sera transmise par le rectorat, afin de rappeler cette bienveillance à avoir vis-à-vis des enfants qui rencontrent des difficultés avec le port du masque (pas de stigmatisation, pas de menace, pas de punition)».
 
Aménagement des temps scolaires
 
De même, les parents ont demandé « la mise en place d’aménagements du temps scolaire pour offrir aux enfants plus de temps de respiration (récréations décalées, augmentation de la fréquence des pauses, …)». Une communication plus efficace a également été débattue à l’endroit des parents qui ne souhaitent pas laisser leurs enfants à l’école pendant la durée d’application du décret et qu’il leur offre un accompagnement spécifique, avec également la possibilité de réintégrer l’enfant en milieu scolaire avant la fin de l’année, si le port du masque devenait à ne plus être obligatoire en école élémentaire. La demande de mise en place d’une continuité pédagogique a en revanche été rejetée par les services de l’Education. Cette possibilité reste par contre envisageable avec les écoles privées hors contrat et peut faire, au cas par cas, l’objet d’une discussion avec le chef d’établissement.
Le Vice-Recteur a d’ailleurs précisé ne pouvoir agir que dans le cadre de l’école publique ou privée sous contrat.
Dans son communiqué, le collectif précise « qu’il réprouve la position très figée des services de l’Etat, mais s’estime malgré tout satisfait de cette avancée et restera attentif à la mise en application des engagements pris ce jour jusqu’à la levée de cette obligation ». Et de conclure : « Nous ne sommes qu’au début de cette lutte pour le bien être de nos enfants et la mobilisation continue. De nouvelles actions seront organisées au cours de cette semaine. L'implication de toutes et tous est plus que jamais nécessaire pour défendre nos enfants et leur droit de respirer ! ».
 

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