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L'ancien refuge géré par l'association I Love My Island Dog  a été détruit par l'ouragan Irma en septembre 2017.
L'ancien refuge géré par l'association I Love My Island Dog a été détruit par l'ouragan Irma en septembre 2017.

La COM semble bouger pour la création d’un refuge animalier

13 September 2022
Prégnant depuis cinq ans maintenant, le sujet de la création d’un refuge animalier semble aujourd’hui faire partie des priorités de la Collectivité. Une visite de terrain des élus et des techniciens est programmée pour demain, mercredi 14 septembre, en lieu et place de l’ancien refuge qui était alors géré par l’association I Love My Island Dog.
Il semblerait que la création d’une fourrière et d’un refuge animaliers ne relèvent plus de l’Arlésienne. Des élus et techniciens doivent se rendre demain sur le terrain de l’ex-refuge, à Mon-Vernon, qui était alors géré par l’association I Love My Island Dog et qui a été détruit par le passage de l’ouragan Irma, en septembre 2017. Depuis cette date, la présidente de l’association, Ursula, a recréé un « mini-refuge » au siège de son association, à Quartier d’Orléans, mais cette solution est loin d’être suffisante et satisfaisante. La présence d’une fourrière animale est une obligation légale qui incombe à toute commune ou Collectivité. L’errance et la divagation des animaux sur la voie publique sont du ressort et de la responsabilité de la Collectivité. Celle-ci fait appel 3 à 4 fois par an à une société de Guadeloupe, avec laquelle elle a une convention, pour assurer la prestation de fourrière. S’agissant du refuge animalier, ce n’est pas une obligation légale, mais généralement les fourrières s’adjoignent les services d’un refuge animalier, permettant ainsi de proposer à l’adoption, une fois identifiés et stérilisés, les chiens ou les chats errants capturés et placés en fourrière.
Face à la recrudescence exponentielle des chiens et chats errants depuis le passage de l’ouragan Irma, les associations oeuvrant pour la cause animale, mais aussi des particuliers, sensibles à ce sujet, n’ont eu de cesse de solliciter la Collectivité pour qu’elle prenne à bras le corps le dossier pour la création in-situ d’une fourrière animale et d’un refuge.
Nous rendrons compte dans notre prochaine édition de cette visite de terrain et des annonces qui seront faites sur ce sujet.
 
Grande tombola pour mener une campagne de stérilisation
L’association I Love My Island Dog, en partenariat avec l’association Soualiga Animal Lovers, organise une grande tombola pour collecter des fonds et mener une campagne de stérilisation. Grâce à la précieuse participation de nombreuses entreprises locales, plus de 60 magnifiques lots sont à gagner (journées sur des bateaux, week-ends à l’hôtel, dîners dans des restaurants, bon dans des salons de coiffure ou d’esthétique, magasins de vêtements, de bijoux, d’accessoires, etc, etc…). Le tirage au sort aura lieu le samedi 17 septembre.
Pour participer, il suffit de se rendre sur le site www.ilovemyilsanddog.org et de cliquer sur « faire un don » via Paypal. Le ticket de tombola est au prix de 10€. Pour ceux qui souhaitent participer mais qui ne possèdent pas de compte Paypal, veuillez contacter les associations I Love My Island Dog ou Soualiga Animal Lovers sur leurs pages Facebook respectives. Les associations vous remercient de votre soutien. V.D.
A savoir
De nouvelles règles au moment de l’adoption d’un animal de compagnie dès le 1er octobre
Des mesures de lutte contre la maltraitance animale ont été détaillées dans un décret publié le 19 juillet dernier au Journal officiel. Un « certificat d’engagement et de connaissance » devra ainsi être signé au moment de l’acquisition d’un animal de compagnie. L’objectif : limiter le nombre d’abandons, qui atteint des records, surtout pendant les vacances.
Pour limiter les achats impulsifs et prévenir les abandons, le premier décret d’application de la loi est paru le 19 juillet dernier. Il prévoit qu’un certificat d’engagement devra être signé par les acquéreurs (à titre onéreux ou gratuit) d’un animal à compter du 1er octobre 2022 et comporter « une mention manuscrite par laquelle le nouvel acquéreur s’engage expressément à respecter les besoins de l’animal ».
D’autres décrets d’applications et arrêtés sont attendus dans les prochains mois pour la mise en œuvre de cette loi contre la maltraitance animale, qui prévoit entre autres la fin de la vente de chiots et chatons en animalerie en 2024 et des peines durcies pour sévices ou abandon.

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