La première séance s’est tenue mi-décembre à Quartier d’Orléans avec autour de la table Martine Beldor (conseillère territoriale en charge de l’emploi, la formation, l’apprentissage et l’insertion), Annick Pétrus (conseillère territoriale et sénatrice de Saint-Martin), Harry Christophe (vice-recteur) et les représentants des forces de l’ordre, des associations et du conseil de quartier N°1.

A l’ordre du jour, la présentation des initiatives portées par les acteurs institutionnels et privés en faveur de la cohésion sociale à Quartier d’Orléans : le Plan Territorial de Sécurité et de Prévention de la Délinquance, la politique de la ville, la vie associative, les infrastructures sportives et les animations du quartier. Les habitants avaient fait préalablement remonter leurs doléances essentiellement liées àl’insécurité, aux troubles àl’ordre public, à la tranquillité publique et au cadre de vie.

Le CLSPD s’est engagé à suivre les aménagements de la Collectivité au service des habitants du secteur avec notamment le retour des services publics de proximité. Le relais de la poste a ouvert le 29 décembre et une antenne de la gendarmerie devrait suivre courant janvier. La Maison France Services (dans les préfabriqués derrière le stade) déménagera à la même période pour intégrer elle aussi le rez-de chaussée de la résidence les Hirondelles. Les institutions publiques, Collectivité et État, continueront àapporter un soutien financier aux associations du quartier à travers des subventions annuelles et des appels à projets, dans le cadre de la politique de la ville.

La Collectivité s’engage également dans la réhabilitation complète du stade Thelbert Carti, dont les travaux de rénovation sont en cours, avec comme prochaine étape la construction des vestiaires. En matière d’éducation, le dispositif culturel Micro-folies mobile (musée numérique) sera déployé au sein du collège Roches Gravées de Moho, dès la rentrée de janvier.

Un point d’étape sera réalisé à la fin du 1er trimestre, afin de faire un bilan des différents projets engagés par la Collectivité et suivis par le CLSPD. Comme l’a précisé Annick Pétrus : « ces rencontres de terrain ont toute leur importance car elles permettent d’échanger, de faire des propositions et d’améliorer l’existant. Lorsque nous aurons terminé le programme de réhabilitation de Quartier d’Orléans, vous ne reconnaîtrez plus votre quartier ! ».

Chacun des intervenants a souligné l’importance de rencontrer les forces vives sur le terrain, afin d’oeuvrer ensemble à la réhabilitation sociale et visuelle de chaque quartier.