Accueil

×

Warning

JUser: :_load: Unable to load user with ID: 923
Prostitution : les responsables de la Casa Blanca au tribunal

Prostitution : les responsables de la Casa Blanca au tribunal

16 March 2017

Mardi dernier, le Tribunal de première instance de Sint-Maarten s’est réuni pour examiner l’affaire connue sous le nom de « Papegaai », et qui implique des responsables de la maison close Casa Blanca.

Les quatre personnes impliquées, deux hommes et deux femmes, ainsi que la société Casa Blanca NV, sont accusées de trafic de personne, de rétention illégale dans l’établissement et de possession illégale d’armes à feu, durant une période comprise entre 2010 et 2015.
Les inculpés sont également soupçonnés d’évasion fiscale, concernant la taxe sur  le chiffre d’affaires et les revenus, pour un montant total de 430 000 Naf, près de 239 000 US$.
L’accusation estime que toutes les charges sont suffisamment convaincantes, et a souligné que les femmes ont été exploitées par les propriétaires et gestionnaires du bordel, afin d’obtenir des bénéfices financiers.

Le procureur a demandé des peines d’emprisonnement qui vont de 5 à 8 ans de prison et des amendes qui s’élèvent de 30 000 Naf, près de 17 000 US$, en ce qui concerne la NV Casa Blanca, et 200 000 Naf, environ 100 000 US$, pour deux autres personnes. L’affaire impliquant un troisième individu a été reportée jusqu’à nouvel ordre pour des raisons médicales.

Certains services officiels impliqués

L’enquête de l’affaire « Papegaai » avait débuté  en novembre 2015 avec l’interpellation des suspects et un certain nombre de perquisitions.
Durant les différentes investigations, 23 femmes ont accusé les responsables de la Casa Blanca de les garder contre leur gré lorsqu’elles travaillaient au bordel. Selon le Procureur, les femmes n'avaient pratiquement jamais eu de congé et devaient travailler six à sept jours par semaine.
Une partie des femmes seraient venues à Sint-Maarten attirées par de faux prétextes, après quoi elles n’avaient d’autres choix que de se prostituer, car dépendantes financièrement de leur employeur. Par ailleurs, les « danseuses exotiques » ont été employées sur des périodes s’étalant de 10 à 14 mois, alors qu’officiellement elles n’étaient autorisées à travailler à Sint-Maarten que durant 6 mois.

Le procureur assure qu’avec l’aide des employés du Service de l’Immigration et de la Protection des Frontières, de l’Inspection de la Santé Publique, des Services Sociaux et du Travail, les filles étaient réinscrites sur les listes.
Le tribunal rendra sa décision le 4 avril prochain.

By continuing your visit to this site, you accept the use cookies to make statistics of visits.