Le premier groupe, qui a débuté mardi soir, est composé essentiellement de personnels de Saint-Martin concernés par l’enseignement bilingue. Ils vont suivre une formation un peu plus poussée en langue anglaise, « car ce sont des personnels qui confirment leurs compétences en anglais et qui vont approfondir leurs connaissances par rapport à leurs disciplines », assure Evelyne Fleming, chargée de mission du service de l'Education Nationale.
Mercredi matin, ce sont des enseignants de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin, du niveau débutant/intermédiaire, qui ont débuté leur formation.

Evelyne Fleming précise que chaque groupe, outre des enseignants, inclus des chefs d’établissement adjoint, des conseillers pédagogiques, des surveillants, « tout ce qui peut graviter autour de la vie de l’élève au sein de l’établissement (…) On veut que les personnels soient capables de recevoir les parents et les élèves dans une langue comme dans l’autre ».

Une étape a été franchie

« A Saint-Martin, le gros problème que nous avons c’est que beaucoup d’élèves sont anglophones ou bien ne parlent pas le français », considère Evelyne Fleming, « et cela peut énormément aider pour la communication ». Une formation qui va permettre, également, aux enseignants de passer la certification en langue anglaise, et qui va se dérouler sur trois mois à raison de trois heures par semaines. Cela fait partie de la déclinaison du programme mis en place avec le Service de l’Education et un accord a été trouvé, pour cette formation d’anglais, avec l’association Observatoire de Santé présidée par le docteur Louis Jeffry.
Pour Evelyne Fleming l’accueil a été à la hauteur des espérances, aussi bien sur le plan pédagogique que sur le plan humain, « ça a été un moment très, très fort. Francio Guadeloupe, président de l’Université de Saint-Martin, a souligné que l’Université qu’il préside est là pour regrouper et qu’une étape vient d’être franchie ».