L'association qui travaille à la reconstruction du nautisme à Saint-Martin, entend poursuivre ses actions avec de nouvelles éditions pour 2018 de la Fête de la Mer et du Sea Discovery Day.
Parmi les projets à venir de Métimer, à noter la création d’un Club Nautique omnisports qui a pris naissance pendant le salon en décembre dernier des métiers de la mer, auquel l'association Metimer était invitée par la Fédération des Industries Nautiques (FIN). Ce Club Nautique, ouvert à tous, envisage de développer toutes les activités du nautisme avec des créations de ligues saint-martinoises en lien avec les fédérations nationales. Durant le salon, une vente aux enchères des photographies des 30 marins du dernier Vendée Globe, parrainée par le sénateur Michel Magras, le sous-préfet de Lorient, le secrétaire général d’AG2R, les ateliers du Bout de la Cale de Locmiquélic et l’équipe du Nautic a permis de récolter 8000 euros qui sont en attente de versement à Metimer. Cette somme servira à la création de ce club nautique.
Selon Metimer, le service Jeunesse et Sport de la collectivité s’est montré très intéressé, et un rendez-vous avec le président va être pris très prochainement.

Les épaves dans le Lagon, un autre sujet qui fait l’objet de toute l’attention de Métimer

Lors de la venue de Mr Guillaume Arnaud des Lions, la FIN a exprimé son désir de chercher des solutions pour déconstruire les bateaux épaves. Avec le président de Metimer, ils sont allés à la rencontre de Jean-Pierre Tey, Directeur de la société Verde SXM. Plusieurs personnes se sont manifestées auprès de Metimer pour monter une filière de déconstruction. Pour l’heure, aucun projet n’a encore abouti, mais les réflexions sont bien en cours. Un accord a d’ailleurs été passé entre la Collectivité et la société Verde Sxm afin d’utiliser temporairement un terrain, situé entre la marina Port la Royale et l’Office du tourisme. Ce terrain qui sera sécurisé pour y recevoir les épaves sorties du lagon afin qu’elles soient dépolluées puis déconstruites afin de pouvoir les acheminer vers l’écosite. Les assurances devraient prendre en charge les frais pour sortir les épaves du lagon et les découpes.
La société Verde SXM prendra en charge le transport vers l’écosite où les morceaux déconstruits seront broyés par une entreprise guadeloupéenne intervenant en sous-traitance. Actuellement, seuls douze bateaux ont été déconstruits. A noter que peu de bateaux étaient assurés correctement. Pour les épaves non assurées, des aides européennes sont attendues afin de payer pour leur déconstruction. Metimer et la FIN restent sur le qui-vive afin d’aider à l’avancement de la situation mais pour le moment celle-ci semble bloquée.
De même, l’association Metimer a accueilli Mathilde Docquiert, du Service Evénement Majeur CESAM (Comité d’Etude et de Services des Assureurs Maritimes et Transports). Au cœur des discussions, les problématiques entre les assureurs, les experts d’assurance, les chantiers, les marinas, la collectivité et l’Etat.