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Aide aux victimes : La gendarmerie et l’association Trait d’Union signent une convention

Aide aux victimes : La gendarmerie et l’association Trait d’Union signent une convention

09 May 2017

La gendarmerie de Saint-Martin et l’association d’aide aux victimes Trait d’Union ont signé, vendredi matin dans les locaux de la brigade de Marigot, une convention de partenariat qui sera mise en pratique dès le lundi 15 mai 2017.

Opérationnelle depuis un peu plus d’un an, l’association Trait d’Union présidée par Jean-Marie Thévenet, comprend la juriste Hélène Bordas ainsi que le secrétaire et conseiller Serge Genovese.
C’est également en présence du capitaine de gendarmerie Bruno Ravier, commandant la communauté de brigades de Saint-Martin, et du chef d’escadron Sébastien Manzoni, commandant la compagnie de gendarmerie des îles du Nord que le document officialisant le partenariat a été signé.

Pour le commandant Manzoni, cette signature est une avancée notable qui doit permettre de rapprocher l’association Trait d’Union au plus proche des victimes. « Le premier lien de la victime avec l’Etat est la gendarmerie. Ensuite commence un véritable parcours du combattant pour les victimes, parce qu’elles ont des droits, ainsi qu’à une certaine forme d’accompagnement, à des conseils juridiques, des soutiens et accompagnements psychologiques, médicaux, etc… ».

Des permanences pour recevoir les victimes

Une méconnaissance des démarches fait que certaines victimes ne sont pas accompagnées comme elles devraient l’être. Une lacune que l’association Trait d’Union va combler.
Un premier point de contact, entre l’association et les victimes va se faire à travers une permanence qui aura lieu tous les quinze jours, alternativement à la brigade de Marigot et à la brigade de Quartier d’Orléans, respectivement le premier et le troisième lundi de chaque mois de 14h00 à 17h00.

« On veut vraiment rendre accessible l’aide aux victimes le plus rapidement possible », assure le commandant Manzoni. Ainsi, la première permanence aura lieu le lundi 15 mai à la brigade de gendarmerie de Quartier d’Orléans.
Toutefois, le commandant tient à préciser que la gendarmerie n’est pas partie prenante, « hormis dans la mise à disposition des locaux. Il n’y aura pas de mélange des genres, c’est-à-dire qu’une victime qui se présentera à la gendarmerie pour déposer une plainte bénéficiera ensuite, pendant le temps nécessaire, d’un entretien personnalisé et confidentiel avec Madame Bordas de l’association Trait d’Union ».
Avant de rajouter, « j’ai voulu, à travers ce partenariat, m’inscrire dans cette démarche d’accompagnement des victimes par la mise à disposition de locaux, mais mon rôle s’arrête là ».

Etre au plus près des victimes

Le président de Trait d’Union, qui est un ancien gendarme, affirme que ce partenariat s’inscrit aussi dans une démarche de décentralisation des accueils possibles. « Nous tenons des accueils dans nos locaux à l’ancienne école de Grand-Case, avec des permanences les lundis et les mercredis matin ». L’association met en place également des permanences au Manteau de Saint-Martin et à l’hôpital, « on essaie d’être au plus près des victimes ».

Le partenariat avec la gendarmerie permet à l’association de se rapprocher de Quartier d’Orléans, car pour Jean-Marie Thévenet, « il y a aussi une nécessité de prendre en compte la population qui se situe sur une partie de l’île un peu éloignée ».

Pour bénéficier d’une rencontre avec l’association Trait d’Union, il suffira que la personne se présente au chargé d’accueil de la brigade de gendarmerie et fasse savoir qu’elle souhaite rencontrer l’association d’aide aux victimes.
Il est également possible de prendre un rendez-vous avec l’association en téléphonant au 0690 888 288.

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