Des enquêtes menées auprès de la population et d’experts, enrichies par l’étude de publications ont permis de connaitre les lacunes sur la connaissance de l’étang. L’étude a été menée par l’étudiante en Master, Margot van Malenstein, de l’Université de Wageningen aux Pays-Bas.
Nature Foundation pense que la situation écologique de l’étang, particulièrement son approvisionnement en eau et la qualité de l’eau, s’est dégradée. La fuite de produits chimiques en provenance de la décharge située au milieu de l’étant, ainsi que l’apport d’eaux usées non traitées, compromet la qualité de l’eau. Par ailleurs, la combustion des déchets, comprenant des plastiques et des pneus, provoque des émanations toxiques.
La population voit la décharge publique croitre et fumer de plus en plus chaque années, par ailleurs, les émanations irritent aussi bien les yeux, le nez et la bouche lors de l’inhalation, faisant penser qu’il y a des produits chimiques nocifs dans la fumée.
De nombreux cas de cancer ont été découverts dans la zone, mais après s’être renseigné sur les risques de santé qui peuvent émaner de l’étang, Nature Foundation a été informée que personne n’avait établi une corrélation de cause à effet, entre les cas de cancers et les zones affectées par les fumées de la décharge publique.
L’association écologiste considère que la transformation des déchets est plus que nécessaire et que de grands progrès pourraient être réalisés dans la réduction des déchets en initiant le recyclage du plastique, du verre et du métal.