Les élections de Sint Maarten ont eu lieu le 26 février dernier. Suite aux résultats obtenus, deux informateurs ont été nommés, Mme Nilda Arduin et M. Jan Beaujon, pour déterminer lequel des partis gagnants serait le plus susceptible de former la majorité la plus large possible au parlement. Une tentative échouée, le rapport rendu le 12 mars par ces formateurs ne proposant pas un scénario meilleur qu’un autre. Un nouveau formateur a été nommé en la personne de Théodore Heyliger courant mars.
Celui-ci devait réunir la majorité la plus large possible au parlement. Après s’être entretenu avec tous les chefs des différents partis ainsi que les députés élus, Théodore Heyliger a lui aussi échoué à convaincre les différents partis à former une large coalition parlementaire. Tous se sont accordés à dire « qu’en raison de la personnalité, de la confiance et des facteurs d'animosité existant entre tous constituaient de véritables obstacles à l'établissement d'un gouvernement stable dans l'intérêt du pays et de la population ».
Entre-temps, le lundi 2 avril, les quinze nouveaux députés ont été assermentés par le gouverneur et le nouveau Parlement devait tenir sa première réunion le même jour pour nommer le président et les vice-présidents du Parlement. Une réunion annulée en dernière minute, faute de formation de coalition.  

Théo Heyliger n'a pu former qu'une mince coalition de huit membres, sept sièges revenant au parti UD et un siège au parti SMCP. Une fois cette coalition UD-SMCP formée, les membres doivent se mettre d’accord sur l’attribution des portefeuilles ministériels et à quels ministres, et l'élaboration d'un programme de gouvernance. Pour l’heure, cette étape n’est pas encore aboutie.

Pour mémoire, depuis le nouveau statut de Sint Maarten qui a pris date le 10/10/10, les gouvernements successifs nommés pourtant pour une période de 4 ans, n’ont pas dépassé la longévité de 19 mois. Et c’est un seul gouvernement qui a réussi cette prouesse ! (Source 721 NEWS)