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Hôtel Belmond La Samanna : Manifestation vendredi dernier des employés en sursis

20 March 2018

Plus de deux mois après le début du conflit qui oppose les salariés de l’hôtel 5* Belmond La Samanna et la direction, toutes les négociations seraient à l’arrêt. Pourtant, le Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) doit être remis à la DIECCTE le 27 avril prochain.

Vendredi matin, une trentaine de salariés de la Samanna se donnait rendez-vous avec pancartes et banderoles  devant les portes closes de l’établissement, et en l’absence de la direction. Leur manière de protester face à l’omerta qu’ils doivent affronter depuis la mi-janvier, où au cours d’une réunion du Comité d’Entreprise, on leur apprenait qu’un plan de licenciement massif était à l’étude pour 138 salariés sur les 149 employés par l’hôtel. Une nouvelle réunion avait lieu avec la direction le 26 février, où les représentants du personnel proposaient des négociations de départs volontaires pour certains salariés.
La direction devait rendre réponse à ces propositions deux jours plus tard, le 28 février, mais ils sont restés muets. Depuis c’est « silence-radio », et à chaque tentative d’entrer en négociations, les représentants du personnel sont renvoyés vers le siège londonien, qui reste lui aussi muet. Vendredi matin, une trentaine de salariés de la Samanna se donnait rendez-vous avec pancartes et banderoles  devant les portes closes de l’établissement, et en l’absence de la direction. Leur manière de protester face à l’omerta qu’ils doivent affronter depuis la mi-janvier, où au cours d’une réunion du Comité d’Entreprise, on leur apprenait qu’un plan de licenciement massif était à l’étude pour 138 salariés sur les 149 employés par l’hôtel.

Une nouvelle réunion avait lieu avec la direction le 26 février, où les représentants du personnel proposaient des négociations de départs volontaires pour certains salariés. La direction devait rendre réponse à ces propositions deux jours plus tard, le 28 février, mais ils sont restés muets. Depuis c’est « silence-radio », et à chaque tentative d’entrer en négociations, les représentants du personnel sont renvoyés vers le siège londonien, qui reste lui aussi muet. 

Un PSE unilatéral

« Nous avons pourtant des propositions à faire, explique Julien Boirard, délégué syndical CGTG et représentant du personnel, notamment un plan de départs volontaires ». En effet, parmi les 138 employés, certains accepteraient de partir sous conditions alors que d’autres refusent le licenciement pour une embauche ultérieure en CDD. « Mais personne n’est là pour nous entendre, et il n’y a aucune négociation»,  continue le délégué syndical qui ajoute que « le PSE est décidé unilatéralement alors que normalement des négociations doivent être engagées avec les organisations syndicales ». 
Pour mémoire, un PSE a été engagé depuis le 15 janvier qui prévoit des licenciements économiques avec pour certains des possibilités de réembauche en contrats saisonniers (CDD)  au moment de la réouverture de l’établissement, probablement en novembre prochain. Le 27 avril prochain, le PSE devra être remis à la DIECCTE (Direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) qui aura alors 15 à 20 jours pour le valider ou pas. A l’issue de cette « mini-manifestation » tenue devant les portes de l’hôtel, les employés pour l’heure en sursis et placés en activité partielle menaient une opération « escargot » jusque dans les rues de Marigot. 

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