La performance est à saluer car le comédien est plus que doué pour l’écriture. Dans un langage très actuel, il a réussi à mettre des mots, les siens, sur des sujets toujours un peu tabous et qui parfois dérangent : le cancer, les traitements, la mort. Durant plus d’une heure, il tient le spectateur sur un fil ténu qui oscille entre rires et larmes et l’on ne s’ennuie pas une seconde. L’autodérision est permanente, la maladie assumée et pas du tout occultée. La narration est sincère et on quitte le théâtre avec l’impression d’avoir un peu partagé son parcours, avec des questions plein la tête et surtout de l’admiration pour ce jeune homme désarmant qui a fait de son combat pour la vie une belle histoire qui autorise tous les espoirs. Le prochain rendez-vous théâtral sera avec « Maïwenn » les 3, 4 et 5 mars prochains… à découvrir dans notre prochaine édition.