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Le festival « Fête Mois Rire » s’est achevé ce week-end sous des tonnerres d’applaudissements

06 November 2019
Qui mieux que Elodie Poux aurait pu clôturer ces cinq semaines de rire ? Les spectateurs ne s’y sont pas trompés, toutes les places étaient vendues depuis longtemps.

Elle qui désormais se produit dans des salles de plusieurs centaines de sièges, aurait pu s’attendre à une ambiance quelque peu intime et feutrée, mais c’est face à un public hyper-réactif qu'elle nous a livrés deux soirs de suite une version de son « Syndrome du Playmobil » qui n’a laissé personne indifférent. Il faut dire que Elodie n’est pas du genre à s’économiser, elle donne tout et n’hésite pas à en rajouter, prenant à partie quelques éléments choisis au hasard dans le public pour le plus grand plaisir de l’assistance. Son thème de prédilection ce sont les enfants, du nourrisson à l’ado en passant par le mioche de l’école primaire, avec tout ce que cela représente comme contraintes quotidiennes surtout quand on n’en a pas. Les pleurnichards, les hyperactifs, les futurs (ou déjà) cancres, les boulimiques, les petites pestes en tout genre et les « débiles » légers sont décrits ici avec tout de qu’ils ont de plus horrible sans trop d’exagération d’ailleurs, et si ça fait beaucoup rire, ça fait aussi réfléchir.
 
Pas de pitié pour les enfants ni pour les parents
 
Elodie Poux reconnaît volontiers qu'avoir travaillé avec les mômes pendant douze ans, c’est le meilleur moyen de contraception qu’elle connaisse, mais finalement ce sont aussi les parents qui font les frais de son humour décapant : les mères possessives, les célibataires, les marginales et autres mamans à l’esprit un peu tordu mais si criantes de vérité que l’on ne ressent plus aucune pitié pour elles quand la comédienne les égratigne sans ménagement. Les sketches s’enchainent sans une seconde de répit, la salle pleure de rire et Elodie en remet une couche histoire de dire : « Attendez, c’est pas fini ».
Pour la scène finale elle apparaît dans le costume caricatural, mais tellement vrai, de la petite fille qui présente son spectacle à la salle des fêtes du village avec toutes les expressions qui nous rappellent obligatoirement des moments de notre vie, pas forcément si lointain d’ailleurs. La salle se lève et l’acclame les larmes (de rires) aux yeux, Elodie ne cache pas sa joie et nous offre un bonus qui nous cloue sur place avant de se diriger vers l’extérieur du théâtre ou chacun aura droit à un petit mot, un bisou ou un selfie comme pour prolonger encore cette soirée inoubliable.
 
Une autre ! Une autre !
 
Ainsi s’achève le festival « Fête Mois Rire ». Le public saint-martinois n’a pas manqué le rendez-vous puisque tous les spectacles se sont joués à guichets fermés. Audrey et Erwan du Théâtre de la Chapelle peuvent être fiers de nous avoir offert ces cinq semaines d'humour avec un programme d’une grande qualité dans une salle magnifique. Seule ombre au tableau : on a tellement adoré ça, qu’il va falloir qu’ils recommencent et le plus tôt sera le mieux, mais on leur fait confiance et tout le public présent durant cette grande fête de l’humour leur dit merci et encore BRAVO.
 

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