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la terre ne fait plus crédit

30 July 2021
Le jour de dépassement était hier. Ce 29 juillet, l’humanité a consommé l’ensemble des ressources planétaires pour l’année 2021, selon l’ONG américaine Global Footprint Network. Un crédit non remboursable et non renouvelable pour les générations à venir, si l’urgence climatique ne devient pas la priorité de chacun.
La date est calculée en croisant l’empreinte écologique des activités humaines (surfaces terrestres et maritimes nécessaires pour produire les ressources consommées et pour absorber les déchets de la population) et la « bio capacité » de la terre, autrement dit la capacité des écosystèmes à se régénérer et à absorber les déchets produits par l’homme, notamment la séquestration du CO2. Des choses peut-être abstraites dans l’esprit collectif mais qui se formalisent de plus en plus avec les catastrophes naturelles en série.
Cet indice a pour but d’illustrer la consommation toujours plus rapide d’une population en expansion sur une planète limitée. La date du dépassement, avance inexorablement au fil des ans. Elle était en décembre dans les années 70, en octobre pour les années 90… cette année il faudrait 1,7 terre pour subvenir aux besoins de la population mondiale.
Le gouvernement indique que face à ces données, la PDG de Global Foot Network, Lauren Hanscom, estime que « les plans de relance de l’ère post-Covid 19 ne peuvent réussir à long terme que s’ils s’appuient sur la régénération et la gestion raisonnée des ressources écologiques ». L’écologie, c’est justement l’un des piliers du plan France Relance, avec 30 milliards d’euros consacrés à quatre secteurs prioritaires : la rénovation énergétique des bâtiments, les transports, la transition agricole et l’énergie avec un objectif, faire de la France le premier pays européen zéro carbone.
Faut-il y croire ? Ce qui est certain c’est qu’il est urgent d’agir, chacun à son petit niveau… c’est le seul espoir. Selon le Global Footprint Network, une réduction de 50 % de l’empreinte carbone repousserait la date de 96 jours et la réduction de moitié des gaspillages alimentaires, de 13 jours. « Si nous reculons la date de cinq jours par an, l’humanité pourra vivre dans les limites de notre planète avant 2050 ».

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