Collèges : la Collectivité en visite sur les deux chantiers
Accompagné d’une délégation d’élus, Louis Mussington s’est rendu ce lundi après-midi sur les chantiers des collèges 900 et 600. Le premier doit être livré pour la rentrée scolaire 2025, le second pour la fin d’année 2025.
Ce lundi après-midi, la délégation a commencé sa visite par le chantier du collège 600, situé à Quartier d’Orléans. «La première phase est terminée pour une livraison estimée à la fin du mois d’avril», annonce Céline Dherbomez, architecte. «Le bâtiment doit comporter 11 salles de classes, une infirmerie ou encore des bureaux administratifs », poursuit-elle. Avec la première phase terminée, c’est au total 280 élèves qui pourront intégrer le nouveau bâtiment. La seconde phase des travaux concerne quant à elle la création d’un espace sportif et d’un dojo. La livraison totale du collège est prévue pour la fin d’année 2025 avec un budget qui s’élève à 24 millions d’euros.
Les équipes de la Collectivité se sont ensuite rendues à la Savane où se situe le Collège 900. Avec 23 entreprises qui travaillent sur le chantier le budget s’élève à 34 millions d’euros.
LE CALENDRIER EST RESPECTÉ
Lors de la présentation du projet, Stéphane Leblanc, maitre d’oeuvre l’assure : «Le calendrier présenté est respecté. La livraison du collège en 2025 sera assurée ».
Selon lui, si les travaux se poursuivent à ce rythme, ils prendront même de l’avance notamment en ce qui concerne le gros-oeuvre. Lors de la présentation du collège, la question de l’évacuation de l’eau sur la zone, qui peut être sujette aux inondations, a également fait l’objet de discussions. «L’évacuation de l’eau est un vrai enjeu », précise Stéphane Leblanc. «Il s’agit des travaux de la voirie qu’on appelle « la voirie Savane », soit tous les aménagements qui sont prévus pour le raccordement du collège. Cette voirie doit être terminée en même temps que la livraison du collège, de manière à pouvoir évacuer les eaux pluviales et les eaux usées», ajoute-t-il. Ces travaux parallèles sont gérés par une maitrise d’oeuvre différente. «Il faut donc avancer de concert pour pouvoir, en 2025, assurer la livraison du collège et les voiries», poursuit le maître d’oeuvre.
DES QUESTIONS ENVIRONNEMENTALES
«Aujourd’hui, nous avons un bassin tampon qui va permettre d’évacuer les eaux pluviales. L’idée avancée dans cette réunion est de se demander si ces eaux pluviales ne peuvent pas être récupérées dans une citerne pour pouvoir servir à d’autres usages », ajoute Stéphane Leblanc. Face à cette question, Alain Richardson, vice-président de la Collectivité et Président Directeur Général de la Semsamar l’affirme : «Nous sommes dans une dynamique de prise en compte des questions environnementales, l’eau ne devrait pas être simplement canalisée vers des bassins, il faut qu’elle soit réutilisable. Grâce à des citernes, l’eau pourrait être utilisée par les sapeurs pompiers, les arrosages ou encore dans le développement des agricultures, les discussions sont en cours ».