Or, les supermarchés destinataires ayant été détruits, ils n’ont pas été en mesure de réceptionner ces marchandises. Ils nous informaient avoir voulu en faire don à la Croix Rouge qui les aurait refusées.
Nous avons contacté le Siège parisien de la Croix Rouge Française : « Nous n’avons pas eu de lieu de stockage pour cette soixantaine de palettes composées de marchandises diverses. Les marchandises sur ces palettes étaient très éparses et ne correspondaient pas aux besoins en vivres de première nécessité.
Par ailleurs, nos missions premières à Saint-Martin ont été focalisées sur la distribution d’eau, de bâches et de produits d’hygiène. La distribution de vivres est revenue à la préfecture et à la Collectivité. La Croix Rouge s’inscrit dans un dispositif piloté par la Collectivité et la Préfecture, auxquelles revient la distribution de vivres », nous indiquait Florent Vallée, le responsable des opérations pour la Croix Rouge française.