La licence professionnelle se prépare en un an après un diplôme de niveau Bac +2 (BTS, DUT) ou après les quatre premiers semestres d’une licence générale. Elle est destinée à une insertion professionnelle immédiate et comprend un stage obligatoire d’une durée de douze à seize semaines. Le pôle Guadeloupe de l’Université des Antilles propose des formations dans tous les domaines (droit et science politique, économie et gestion, sciences, etc) et surtout développe de plus en plus de formations dans les domaines liés à l’environnement. Cette nouvelle formation liée aux métiers de la mer en fait partie et aura pour principal parcours celui de la restauration écologique.
Mieux comprendre notre environnement
Le docteur Malika René-Trouillefou est chercheuse au sein de l’Université des Antilles en Guadeloupe et responsable locale de l’unité de recherche BOREA (Biologie des Organismes et éco systèmes aquatiques), un programme national d’envergure. Sous sa houlette, le laboratoire développe d’ores et déjà des projets en faveur de la sauvegarde des récifs coralliens. En lien direct avec les universités ultramarines françaises, les instituts de recherche comme le CNRS, l’IRD, l’Ifremer, etc., des travaux sont menés sur l’impact des polluants chimiques ou biologiques sur les écosystèmes marins.
Mais comme le rappelle Malika René-Trouillefou, tout l’enjeu aujourd’hui est d’offrir aux nouvelles générations des Antilles des formations novatrices afin qu’elles puissent travailler dans leur territoires en ayant l’expertise nécessaire. En effet, la situation est alarmante et le seul espoir est de leur apprendre à appliquer de nouvelles méthodes, avec des technologies scientifiques de pointe, pour aider l’ensemble des écosystèmes à aller mieux.
Ce projet de licence a d’ores et déjà été validé dans le cadre de la nouvelle offre 2022-2026 qui redéfinit et/ou affine les formations de l’université des Antilles. Si l’université a obtenu l’autorisation de préparer ce projet, le temps de réunir un comité pédagogique et de conceptualiser le programme, reste au Ministère à donner le feu vert. Mais les choses semblent bien engagées et le doyen de l’université a d’ores et déjà assuré vouloir mettre tout en œuvre pour que cette licence pro métiers de la mer axée sur la restauration de nos fonds sous-marins soit une réalité à la rentrée 2022. Les postulants à cette formation pourront s’inscrire à partir de juillet 2022.
Mais comme le rappelle Malika René-Trouillefou, tout l’enjeu aujourd’hui est d’offrir aux nouvelles générations des Antilles des formations novatrices afin qu’elles puissent travailler dans leur territoires en ayant l’expertise nécessaire. En effet, la situation est alarmante et le seul espoir est de leur apprendre à appliquer de nouvelles méthodes, avec des technologies scientifiques de pointe, pour aider l’ensemble des écosystèmes à aller mieux.
Ce projet de licence a d’ores et déjà été validé dans le cadre de la nouvelle offre 2022-2026 qui redéfinit et/ou affine les formations de l’université des Antilles. Si l’université a obtenu l’autorisation de préparer ce projet, le temps de réunir un comité pédagogique et de conceptualiser le programme, reste au Ministère à donner le feu vert. Mais les choses semblent bien engagées et le doyen de l’université a d’ores et déjà assuré vouloir mettre tout en œuvre pour que cette licence pro métiers de la mer axée sur la restauration de nos fonds sous-marins soit une réalité à la rentrée 2022. Les postulants à cette formation pourront s’inscrire à partir de juillet 2022.
