Par la mise à disposition de ces fonds sur une durée de sept ans, la Banque Mondiale demande à Sint Maarten de lui faire part de projets, lesquels, après études et respectant des conditions fixées préalablement, pourront ainsi être financés.
Des fonds qui seront affectés par tranches, à mesure de l’avancée des projets. Les Organisations non-gouvernementales (ONG) peuvent également soumettre des projets, et les priorités seront données à la restauration résiliente des infrastructures publiques endommagées par l'ouragan Irma.
Les Pays-Bas souhaitent par ailleurs que ces projets concernent en premier chef la gestion des déchets et le traitement de l’eau, le développement économique et la bonne gouvernance. Les hôtels Sonesta Maho et Grat Bay Resort auraient déjà sollicité l’utilisation de ces fonds et leurs demandes seraient à l’étude. Toutefois, les propositions de projets doivent respecter strictement les exigences de la Banque Mondiale. De même, les conditions imposées par les Pays-Bas pour un apport de financement dans le cadre de la reconstruction restent toujours valables : l’installation d’une Chambre d'intégrité solide et fonctionnelle et le contrôle approprié des frontières.
Selon l’accord signé avec la Banque Mondiale octroyant les 470 M€, un groupe de pilotage sera formé, composé d’un membre du gouvernement de Sint Maarten, d’un membre de la Banque Mondiale et d’un membre du gouvernement des Pays Bas.
Le gouvernement de Sint Maarten est responsable de l'exécution des projets de reconstruction qu'il exécute, quant aux Pays Bas, ils mettent à disposition les fonds affectés par la Banque Mondiale.
(Source The Daily Herald)