Accueil

×

Avertissement

JUser::_load : impossible de charger l'utilisateur ayant l'ID 923
Hôtellerie : Une année 2016 globalement satisfaisante

Hôtellerie : Une année 2016 globalement satisfaisante

13 avril 2017

Dans notre précédente édition, un article sur le taux d’occupation des hôtels de Sint-Maarten, jusqu’à la fin du mois d’avril, faisait apparaître un taux de 85 %, pouvant aller jusqu’à 100 % pour certains hôtels. Le secrétaire général de l’AHSM (Association des hôteliers de Saint-Martin), Philippe Thévenet, donne son avis et fait le bilan pour l’année 2016.

Des chiffres qui, concernant le taux d’occupation de 85 % à Sint-Maarten, ne sont pas exceptionnels, considère Philippe Thévenet car, pour la même période « nous sommes à 84,04 %, même si le pourcentage reste à affiner ». Un taux qui devrait se stabiliser, voire être un tout petit peu supérieur.
En tenant compte d’une marge d’incertitude, le représentant des hôteliers estime terminer la saison aux environs de 85,5 %, « sur janvier, février et mars, on est sur la même trajectoire, qui est une trajectoire normale de haute saison ».
Avec le carnaval qui se déroule actuellement à Sint-Maarten, « qu’il y ait un taux de 100 %, d’accord. Il est effectivement possible que beaucoup d'hôtels soient complets. Mais que le mois d’avril soit à 100 %, techniquement, en hôtellerie, cela n’existe pas. Ca peut se voir sur un, deux ou trois jours, voire une semaine quand il y a un événement particulier ».

Une progression supérieure à celle du marché caribéen

Philippe Thévenet aborde l’année 2016, durant laquelle le secteur hôtelier de la partie française a progressé et « chose qui n’était jamais arrivée, l’augmentation est exactement équivalente à celle de la partie hollandaise, à la virgule près ».
Une progression qui est aussi largement supérieure à la progression de l’ensemble du marché de la Caraïbe. « Depuis quelques années on a un bon redressement. Il y a eu des efforts de rénovation qui ont été faits en partie française ces dernières années et qui, sans doute, ont eu une incidence. ».
Pour justifier cette progression, Philippe Thévenet avance un ajustement de la tarification par rapport au marché et le travail commercial « très important » qui est effectué.

Des charges qui plombent la compétitivité

Seul hic, la basse saison. « On est toujours un peu faible », et de reconnaître que par rapport à la partie hollandaise, « en basse saison on a toujours un décrochage ». L’hôtelier estime que le secteur à « un problème général. Avec nos charges, durant la basse saison, même si on descend nos prix, à un moment donné on ne peut pas rivaliser avec ce que peuvent faire les hollandais. Ils ont des coûts d’exploitation qui, si le marché le demande, leur permettent de baisser significativement leurs prix. Bien qu’on fasse des efforts tarifaires, on ne peut pas toujours suivre ».
Mais Thévenet se déclare globalement satisfait pour l’année 2016, notamment par rapport « aux années difficiles qu’on a pu connaître ». Une année satisfaisante, mais 2016 reste pour la partie française, à un niveau qui ne génère pas encore des résultats financiers suffisants.

Un taux d’occupation global limite

« Autour de 58-60 % de taux d’occupation, on sait que c’est notre point d’équilibre financier. A 60 %, les autres îles gagnent de l’argent », explique Philippe Thévenet, « on est à un niveau où, en haute saison, on est globalement satisfait. Sur l’année c’est bien, mais en termes financiers on n’est pas à des niveaux qui, compte tenu de nos charges, permettent d’avoir une meilleure dynamique et d’avoir des résultats financiers satisfaisants ».
Pour l’année écoulée, le taux d’occupation exact est de 60,64 %, « on n’avait pas passé la barre des 60 % depuis 2007 », précise le responsable de l’AHSM.
Ce dernier remarque qu’il y a une constante, la faiblesse des moyens de la promotion et de la communication, « parce que c’est là qu’il faudrait taper fort. On a des budgets de promotion, fondamentalement pour l’office de tourisme, qui restent infiniment inférieurs à nos principaux concurrents. On est dans le peloton de queue. C’est durant la basse saison qu’il faut investir encore plus en communication, parce que c’est là qu’on a des faiblesses ».

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour réaliser des statistiques de visites.